Le 111 des arts, c'est mort pour moi cette année. L'objectif et le défi de cette expo qui a lieu tous les ans fin novembre, à Paris, Lyon et à Toulouse m'ont donnée un nouvel élan. Je me suis lancée dans la création de peinture au format 20 X 20 requis et envoyé le dossier en croisant les doigts. Faute de nouvelles, un mois plus tard, j'appelle au seul numéro communiqué dans les formalités. J'apprends que l'envoie en colissimo n'a même pas été réceptionné. Le délai trop court aurait dû m'inciter à l'amener en personne. Grosse déception ; j'y croyais ferme. Le jury ne se réunissant qu'une fois, il faut bien accepter de reporter à l'an prochain ma candidature.
Pour ne pas rester sur cet échec, j'ai cherché un endroit pour exposer d'ici la fin de l'année. J'ai convaincu Françoise, aquarelliste amateur de m'accompagner pour ce projet. Pour elle aussi c'est une première. Nous avons contacté l'Association Olympe de Gouges qui a accepté notre proposition pour 3 semaines d'expo en décembre 2013.
Nous connaissons toutes deux ce lieu qui accueille dans le quartier St Cyprien, les femmes victimes de violences. Elles sont hébergées un temps dans cette "Maison d'à côté" et essaient de s'y reconstruire notamment en élaborant des menus dans le petit restaurant ouvert aux adhérents mais aussi aux voisinage ou dans le cadre de l'activité "traiteur".
C'est un endroit chaleureux et très accueillant ; Il sera idéal pour cette première exposition en tandem.