Kélerdut - Domaine des Rochers.

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lundi 31 janvier 2011

La radio le matin

J’aime beaucoup écouter la radio : à la cuisine c’est France Inter.
Tout en buvant mon café noir, j’écoute le billet d’Audrey Pulvar (ça commence bien !). Je connaissais la belle Audrey par la TV et c’est avec plaisir que je l’écoute sur France Inter. Si j’ai tilté ce matin c’est que grâce à la lecture récente du livre des prénoms bibliques et hébraïques (de Marc-Alain Ouaknin et Dory Rotnemer édité chez Albin Michel) j’ai appris plein de choses sur l’histoire des peuples juifs, égyptiens… Tout comme j’aime visiter les lieux de culte pour ce qu’ils représentent de l’histoire des hommes et de leur génie, les religions, les mythes, ramènent toujours à l’humain et la façon l'histoire religieuse est transmise peut expliquer très souvent les raisons (cachées) de l’asservissement de certains groupes ou les guerres entre peuples.
Audrey Pulvar parlait ce lundi matin du livre de Guillaume Hervieux, spécialiste des religions, « L’ivresse de Noé ».
La cracotte est restée supendue en l’air et j’ai écouté r e l i g i e u s e m e n t Audrey expliquer qu’il s’agit dans ce livre de « la remise en cause d’un mythe, biblique, celui de la malédiction de Cham ».

Je vous laisse écouter  l'article d'Audrey :
"l’ivresse de Noé" est une ivresse dont l’un des fils de Noé, réputé Noir, Cham, aurait été témoin et qui lui valut la malédiction de ses descendants, voués, pour des siècles et des siècles, à être serviteurs des serviteurs -entendez esclaves. Une malédiction qui a longtemps servi, entre les XVème et XIXème siècles, à justifier la traite des Noirs.
Mais c’est une lecture très différente de ce mythe biblique que nous propose Guillaume Hervieux. Dans les chapitres IX et X de La Génèse, Cham fils de Noé, voit, sous sa tente, son père ivre et nu et ne détourne pas le regard. Il sort de la tente et avertit ses frères Sem et Japhet qui, eux, entrent à reculons sous la tente, puis couvrent la nudité de leur père.
Selon Guillaume Hervieux, démonstration très argumentée à l’appui, ce n’est pas simplement pour avoir vu son père nu et avoir compris le secret de sa naissance que Cham suscite ainsi le courroux d’abord paternel et ensuite divin. Si Cham, à travers son fils Canaan, subit le châtiment de l’esclavage c’est parce que d’un point de vue étymologique, l’expression biblique censée signifier « voir la nudité » peut aussi se traduire en hébreux, comme « s’approcher, donner son lit conjugal, donne sa couche»… il y aurait donc eu inceste, entre Cham et Noé !
Voilà pour un premier tabou attaqué par Guillaume Hervieux, mais ce n’est pas le seul.
Non, l’autre question que pose Hervieux c’est de savoir si vraiment Cham peut être considéré comme l’ancêtre de tous les Noirs, dans les textes sacrés, et si son fils Canaan, qui est celui sur lequel tombe la malédiction, est lui-même noir. Parce que s’il ne l’était pas, la théorie selon laquelle cette malédiction serait la justification biblique de l’esclavage tomberait bien sûr, d’elle-même.
Alors évidemment, les historiens, les théologiens, les hommes et les femmes d’églises en sont revenu depuis longtemps, de cette « justification » de l’esclavage par la malédiction de Cham et de Canaan, mais ils ne sont pas nombreux à remettre ainsi en cause le sens même de cette malédiction. D’après Guillaume Hervieux, non seulement on ne trouve -quand on cherche avec minutie et en mettant différentes études, textes et traductions en perspective- aucun fondement dans la bible des chrétiens, celle des juifs, ou dans le coran à cette fameuse malédiction des Noirs, mais cette malédiction avait en fait pour objet d’obliger Canaan et sa descendance à défendre une terre alors nommée Palestine.
La vraie malédiction de Canaan est, selon Guillaume Hervieux, une légitimation divine à la conquête de ce territoire, alors palestinien, par les hébreux.
Depuis 3 500 ans, nous rappelle-t-il, la Palestine est l’objet de luttes d’influence mais aussi de brassage des populations, elle a changé à plusieurs reprises de mains, passante notamment sous influence des Hébreux, des Philistins, des Egyptiens, des Perses, des Romains, des Arabes musulmans, des croisés chrétiens, des Ottomans, des Anglais, des Palestiniens et des Israéliens.
Résultat, aujourd’hui, Palestiniens et Israéliens descendent de ces populations et face à face se dressent deux identités religieuses revendiquant la même terre alors qu’elles ne sont qu’un miroir de l’autre. Au fond, le rejet des juifs, de la part des musulmans, comme l’inverse, c’est du déni de soi-même !
Guillaume Hervieuw remercie, dans son livre Olivier Petre-Grenouillau, l’historien spécialiste des questions de l’esclavage, dont les écrits et les propos ont parfois suscité de violentes polémiques. Je ne doute pas que cette Ivresse de Noé ne produise aussi quelques belles joutes verbales ou écrites !

Et voilà ! Intéressant non ? Merci Audrey Pulvar.

samedi 29 janvier 2011

Les bonnes adresses d'Andrea

C'était jeudi et la journée avait été rude : d'abord une réunion où la tension est à son comble, des collègues du syndicat opposé au mien dont je juge l'esprit corporatiste et éloigné du souci syndical usent de méthodes border line (ça fait jeune de parler anglais et ça m'enlève 10 ans facile !) ; ensuite notre contrôleuse Urssaf (charmante et plutôt favorable à notre égard) a bouclé sa mission. Y'a plus qu'à tout ranger dans les boîtes à archives (ça tombe bien on n'a rien d'autre à faire). Tout va bien et les recommandations pour améliorer notre fonctionnement se limitent à 2 lignes. Ouf ! rien à voir avec le contrôle de juillet 2004 qui m'a valu à la veille des vacances un stress épouvantable. Ma remise en question a été sévère et je me suis sentie bien seule.
Après un gros travail de reprise de confiance en soi, la visite en ce début d'année 2011, de la pétroleuse de l'Urssaf (comme on l'appelle avec ma collègue GinetteGuitar) est passée comme une lettre à la poste.

Justement j'y suis allée mercredi à la poste 3 agents (c'était des gentes dames) m'attendaient pour m'orienter, me conseiller, me donner des ciseaux pour le paquet que j'avais à envoyer...là je dis chapeau la poste ! plus de file d'attente, des étagères partout avec les enveloppes adaptées aux envois, bref un petit supermarché "tout le monde il est beau". Qu'est-ce que c'est sympa ! Comme  j'ai participé l'an passé à la votation citoyenne pour conserver ce service public et pour m'opposer à ce démantèlement  (avec la majorité des citoyens au vu du résultat) dont aucun cas n'a été fait, j'ai discuté avec les gentes dames : les retards du courrier depuis la mise en place de la privatisation ? "ça c'est pas nous...nous c'est la banque, c'est ça la priorité aujourd'hui..." et pendant ce temps des intérimaires font ce qu'ils peuvent, le courrier met des plombes à arriver, se perd...et les actionnaires (qui sont aussi pour certains les usagers) en veulent toujours plus et finiront par se faire mal à force de grands écarts et d'indigestion d'euros.
 
La digestion me ramène au libellé du présent commentaire et je vous livre enfin la fin de cette journée de jeudi non pas noir (quoique el gato l'était lui) : il nous fallait bien ça pour évacuer le stress ! 14 à la table en cave du Rincon chileno ; les collègues retrouvé(e)s, la journée en flash back et le punch aidant le rire qui nous summerge, des souvenirs qui reviennent à la pelle.
Les plats arrivent : le ceviche est fameux (poisson mariné froid), l'asado de boeuf aux herbes, les poissons à la plancha. Le vin rouge "el gato negro" nous transporte dans la pampa. Nos camarades chiliens valent le détour : c'est sur la rive gauche, à deux pas du pont St Pierre.

mercredi 26 janvier 2011

"Les vitamines du bonheur" (un titre emprunté à l'auteur américain CARVER - je vous conseille le livre !)

Pour les vaillant(e)s qui auront le courage...
Une recette de marmelade d'oranges
(celles du Portugal sont excellentes et puis ce sera une façon d'être solidaires de nos amis portugais ; si quelqu'un a vu des champs d'orangers au Portugal, j'aimerais savoir dans quel coin ils se situent).

Pour 15 pots environ : 4 kgs d'oranges/3kgs de sucre/8 cuillerées à soupe de vanille liquide.
Et c'est maintenant que ça se corse ! Arrête de souffler soeurette : j'admets que c'est un peu de travail mais quand on ouvre le couvercle le matin au petit-déj et que, malgré la grisaille du matin d'hiver le soleil éclaire ta table, tu sens que  ta journée démarre bien et c'est tellement bon pour .... nos poignées d'amour !
Laver et essuyer les oranges,
Enlever la peau à vif (ça veut dire laisser l'orange à nu ; ça paraît un peu sauvage mais en lui parlant gentiment ça passe très bien),
Couper la chair en morceaux,
Mettre à cuire la chair et les écorces en ayant réservé quelques peaux blanches (oui Harlem je pense à tes potes) qui seront ajoutées ensuite avec le sucre,
Couvrir d'eau à hauteur et faire cuire 1 H 30 environ (une bassine en cuivre c'est le top mais une grosse cocotte style minute fait l'affaire).
Enlever les peaux avec une écumoire. Hors du feu, mixer la chair dans l'eau de cuisson. Dans ce jus ajouter le sucre vanille ainsi que les écorces coupées en lamelles (qui vont se confire et pourront être mises dans les pots) et cuire à feu vif environ 1 H.

Au bout de ce temps, (là je sens que la plupart on déjà lâché l'affaire) vérifier que le mélange épaissi en le faisant glisser sur une assiette. La marmelade doit "napper" la cuillère - une autre pratique consiste à vérifier la bonne consistance en faisant couler un peu de marmelade sur une assiette à la verticale.

Mettre les pots (récupérés à droite mais surtout à gauche) bien lavés et essuyés sur des feuilles de papier journal afin de préserver le plan de travail qui va forcément en pâtir et beaucoup coller. Remplir les pots avec la marmelade brûlante (en cas de brûlures mettre les mains dans l'eau froide) et endurer la douleur ou aller sur internet pour trouver la solution. Les pots seront remplis au maximum, puis visser le couvercle et renverser le pot. Avec ce système, inutile de stériliser. Je l'ai fait pour toutes mes confitures et ça marche.

Pour ceux qui n'ont pas l'énergie je veux bien faire du troc :  par exemple, je voudrai faire un tour de scooter aux beaux jours (je ne suis jamais montée sur un deux roues à moteur)  celui qui me l'avais promis n'a pas encore eu l'occasion de réaliser mon voeu. J'apprécie aussi beaucoup les restos de Paris, notamment ceux du 18ème arrondissement ainsi que les câlins de mes petits loups. A bon entendeur, Salut !

mardi 25 janvier 2011

Cueillette d'olives dans le quartier Marengo

Qui l'eut cru ! Notre olivier s'est mis à faire des olives. Quant on a la chance d'avoir un bout de jardin en pleine ville et que ça pousse, il faut tenter sa chance. Alors on se jette sur internet pour voir comment faire et finalement ce sont les copains ou les copains des copains qui vous donnent un tuyau. Y'a plus qu'à faire un mix et ça peut donner quelque chose de très satisfaisant : bref nos olives vertes cueillies en novembre ont perdu leur âpreté dans l'eau salée progressivement sur 15 j. Ensuite j'ai ajouté du romarin et je les ai laissé se reposer bien entassées dans un grand bocal et elles ont été oubliées en haut d'une étagère. Normalement la délivrance était prévue pour le 25 février. Mais j'ai pas eu la patience d'attendre. J'ai pratiqué l'accouchement aujourd'hui-même. Là j'ai eu besoin de la poigne de mon homme (le pas de vis était complètement pris par le sel) et le bocal s'est ouvert.
On a fêté ça royalement comme d'habitude après une journée de travail bien remplie : deux verres de vin rouge (à consommer avec modération), et nos olives brillantes au bout d'un cure-dent. Elles sont e x c e l l e n t e s ! Les prochaines seront noires et parfumées d'huile d'olive.
Vous nous en direz des nouvelles lors de nos prochains apéros.

lundi 24 janvier 2011

Beignets de Virginie

RECETTES DES BUGNES – SPECIALITE LYONNAISE

INGREDIENTS ET QUANTITES


ü  60 g DE SUCRE
ü  1 SACHET DE SUCRE VANILLE
ü  75 g DE BEURRE
ü  400 g DE FARINE
ü  1 SACHET DE LEVURE DE BOULANGER
ü  3 OEUFS
ü  1 PINCEE DE SEL

REALISATION


MELANGER LES INGREDIENTS. LAISSER REPOSER 2 H. ETALER LA PATE ET FAIRE DES LOSANGES DE 7 CM DE COTE.
FAIRE UNE ENTAILLE AU MILIEU - GLISSER UNE POINTE DU LOSANGE ET FAIRE UN NŒUD.

PLONGER DANS LA FRITURE ET RETIRER RAPIDEMENT DES QUE LA BUGNE EST DOREE.

EPONGER SUR DU PAPIER ABSORBANT.

TABLEAUX

mes tableaux d'amateur

Mon premier jour de blog


Chez Julie

En route pour l'aventure du Blog !

Sortir par un jour de grand froid (au moins - 4°) et partir dans la campagne avec une jolie voisine. Parler de tout et de rien et puis découvrir la soeur de la jolie voisine. Etre bien accueillie, dans des parfums d'encens des sourires et des rires. S'attabler devant un ordi et se mettre à nu (au sens figuré bien sûr) devant l'écran. Par ce grand froid, quel courage ! Les fenêtres s'ouvrent à l'infini comme sur la boîte du camembert des moines (ça c'est pour les moins de 40 ans).
C'est génial !!!