Kélerdut - Domaine des Rochers.

Kélerdut - Domaine des Rochers.
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mercredi 28 septembre 2011

Les hôtels en Crète

Les hôteliers sont accueillants, serviables et nonchalants. Dans les grands centres touristiques le français est utilisé surtout chez les générations des cinquantenaires. L’anglais est couramment pratiqué et pour de nombreux crétois, il est appris sur le tas. Résultat : chacun déchiffre avec l’accent approximatif de l’autre. On a l’impression que le personnel occupe les emplois au pied levé, à la demande et qu’il cumule des petits boulots dans des journées qui finissent par être bien lourdes.
Les hôtels choisis avec booking.com ont un bon rapport qualité/prix. Entre 50 et 60 €, petit déjeuner compris, on ne peut pas parler de luxe mais c’est correct dans l’ensemble. On peut trouver des hôtels plus ou moins rénovés avec parfois un ameublement qui date de 30 ans mais toujours propres. Hors saison on peut être logé au plus près du port de La Canée au Lucia hôtel (désuet mais très bon accueil), à Héraklion au Castro Hôtel. A Agios Nikolaos nous recommandons l’hôtel tenu par une Québécoise extrêmement sympathique « Le Creta Hôtel » avec des studios extra larges et très bien équipés à 10 mn  à pied de centre ville.
Au bout d’une randonnée de 6 h dans les gorges de Samaria (au sud de la Crète) nous avons apprécié l’accueil de « l’Hôtel Faragi » en bordure de la mer de Lybie. Les chambres sont souvent équipées de réfrigérateurs. C’est idéal pour les vacanciers amateurs d’économies alimentaires. Nous nous sommes retrouvés dans une chambre simple mais correcte où 4 lits étaient alignés. Enfin nous gardons un très bon souvenir du village de Matala. Ce lieu mythique dans les années 70 a rassemblé en juillet 2011 les hippies de l’époque. Ils sont revenus 30 ans après, fêter une  jeunesse passée à gratter la guitare dans les grottes, à tisser des sacs en macramé, à aimer sans tabous. « L’hôtel Dimitris » est simple mais agréable avec sa piscine autour de laquelle nous prenions nos petits déjeuners. La clientèle est surtout constituée de jeunes couples, sac à dos qui randonnent entre collines et bords de mer .

mercredi 21 septembre 2011

La Crète au fond des yeux

C’est à partir de fin mai que j’ai boudé le clavier. L’appel de la Crète ! 15 jours de visites de ports, de ruines, de balades à sillonner les montagnes d’oliviers. Le bleu de la mer, le bleu du ciel et très souvent le bleu des yeux crétois, héritage lointain des vénitiens.
Le voyage a été préparé de longue date ; je ne suis guère du style « lastminute ». Pour évaluer le budget et minimiser les mauvaises surprises, j’ai détaillé le programme sur le modèle des catalogues d’agences de voyage. Avec un ou deux guides et une carte on est parés.

15 jours  me direz-vous c’est beaucoup pour visiter la Crète ; et bien tout dépend de la façon de concevoir le voyage. D’abord en vol régulier les compagnies ne proposent pas de trajets directs sur La Canée ou Héraklion. Si on préfère éviter de trop nombreuses escales (perte de temps et une fatigue inutile), même si c’est plus cher, mieux vaut choisir un vol charter. Dans ce cas l’aller et retour est prévu un jour fixe de la semaine. Nous avons opté pour un départ le Lundi en vol direct sur Héraklion avec des billets achetés dans un agence Fram (Air Méditerranée). Si on veut éviter de passer son séjour à ne faire que de la voiture il vaut mieux prévoir plus d’une semaine car il est difficile de visiter une île dont les routes -hormis les côtières- sont tortueuses et limitées à 90 kms/heure. 15 jours c’est aussi un luxe j’en suis bien consciente mais on ne peut prétendre en 1 semaine découvrir un pays.
Au bout de plusieurs heures de visite des sites internet le périple prend forme.     Nous réservons toutes nos nuits sur le même site internet booking.com. Quelques jours avant le départ nous avons constaté que les prix des hôtels avaient baissé. Il a suffit d’annuler nos réservations (il était encore temps) et de les reformuler au nouveau prix. Tous les hôtels étaient convenables, bien situés et le prix moyen, petit déjeuner compris est d’environ  50 €.
Autre site à retenir, celui de l’association « Alpha & Oméga ». Nous réservons avec lui notre véhicule : les prix de location sont plutôt intéressants. Les frais sont partagés car deux amies nous accompagnent.
Aéroport d’Héraklion, à 22 h passées : nous cherchons le parking des véhicules de location. Un jeune homme à l’allure pas très soignée nous presse de signer le contrat sur le capot. Il  a hâte qu’on  lui communique les codes de la carte bleue. Ultra pressé le gars ! Le paiement ne sera effectif qu’au retour. On fait le tour du véhicule, correct, mais loin des codes habituels des voitures de location –éraflures de la carrosserie, la voiture a déjà beaucoup servie. On se dit que le prix va de pair avec la prestation.
S’il y a un truc à ne pas faire c’est de se mettre au volant pour chercher son hôtel alors que la nuit est tombée et que les panneaux ne sont pas évidents à déchiffrer. Un conseil : prendre un taxi et ne prévoir le véhicule qu’à partir du lendemain quand les repères sont plus sûrs. Cela nous aurait évités de nous garer dans un parking réservé aux résidents. A notre décharge il faut dire qu’après deux heures de circonvolutions sur les boulevards de ceinture  (l’aéroport n’est qu’à 15 minutes du centre d’Héraklion) le panneau ne nous a pas sautés aux yeux. Une semaine après, nous nous sommes acquittés de l’amende de 40 € en regrettant notre manque de vigilance.

Une rentrée option Déco

Avec septembre, c’est la cloche de la reprise qui sonne même si une sensation d’été persiste encore par vagues. Les photos sont à peine transférées sur l’ordi qu’on a déjà oublié le nom des lieux où l’on était en août. Il est temps de faire fonctionner la  mémoire. Il faut pour cela remonter au mois de mai. Mon blog a bien des  choses à rattraper…Un voyage, des vacances. Les projets font partie de la rentrée et celui d'une nouvelle cuisine trotte dans ma tête !
Mais tout d'abord une déco bien sympa pour la chambre de ma petite fille, très rose ça va de soi. "Ils ont de très jolis panneaux chez PouicLand..." me glisse ma belle fille, finaude, mais hors de prix. Elle me convainc sans trop de mal et je décide que c'est à ma portée, mais  à la vôtre aussi. Je vous explique : sur un mur de couleur unie et plutôt claire, on dessine un arbre assez stylisé (pour cela je me suis inspirée à fond de celui du site de Pouicland) ; on se pointe chez son fournisseur de peintures, tapisseries etc, qui nous connaît un peu et on demande gentiment de vieux catalogues d'échantillons. J'ai ainsi obtenu très gracieusement 4 énormes catalogues dont je suis loin d'avoir épuisé les ressources. C'est sur ces impressions unies et colorées et en jouant sur les différentes textures que vous découpez vos feuilles toutes identiques.
Bien sûr il faut partir d'une harmonie. En l'occurrence ici des rappels de rose. Le plus long c'est de découper les feuilles. Comme il s'agit de tapisserie, il suffit de coller les feuilles avec de la colle à tapisserie en prenant le temps de bien appuyer à l'aide d'un chiffon.
L'effet est assez réussi non ?