Les hôteliers sont accueillants, serviables et nonchalants. Dans les grands centres touristiques le français est utilisé surtout chez les générations des cinquantenaires. L’anglais est couramment pratiqué et pour de nombreux crétois, il est appris sur le tas. Résultat : chacun déchiffre avec l’accent approximatif de l’autre. On a l’impression que le personnel occupe les emplois au pied levé, à la demande et qu’il cumule des petits boulots dans des journées qui finissent par être bien lourdes.
Les hôtels choisis avec booking.com ont un bon rapport qualité/prix. Entre 50 et 60 €, petit déjeuner compris, on ne peut pas parler de luxe mais c’est correct dans l’ensemble. On peut trouver des hôtels plus ou moins rénovés avec parfois un ameublement qui date de 30 ans mais toujours propres. Hors saison on peut être logé au plus près du port de La Canée au Lucia hôtel (désuet mais très bon accueil), à Héraklion au Castro Hôtel. A Agios Nikolaos nous recommandons l’hôtel tenu par une Québécoise extrêmement sympathique « Le Creta Hôtel » avec des studios extra larges et très bien équipés à 10 mn à pied de centre ville.
Au bout d’une randonnée de 6 h dans les gorges de Samaria (au sud de la Crète) nous avons apprécié l’accueil de « l’Hôtel Faragi » en bordure de la mer de Lybie. Les chambres sont souvent équipées de réfrigérateurs. C’est idéal pour les vacanciers amateurs d’économies alimentaires. Nous nous sommes retrouvés dans une chambre simple mais correcte où 4 lits étaient alignés. Enfin nous gardons un très bon souvenir du village de Matala. Ce lieu mythique dans les années 70 a rassemblé en juillet 2011 les hippies de l’époque. Ils sont revenus 30 ans après, fêter une jeunesse passée à gratter la guitare dans les grottes, à tisser des sacs en macramé, à aimer sans tabous. « L’hôtel Dimitris » est simple mais agréable avec sa piscine autour de laquelle nous prenions nos petits déjeuners. La clientèle est surtout constituée de jeunes couples, sac à dos qui randonnent entre collines et bords de mer .