Kélerdut - Domaine des Rochers.

Kélerdut - Domaine des Rochers.
Kélerdut - Domaine des Rochers.

vendredi 29 avril 2011

Un tour dans le bassin d'Arcachon

On est partis en...                                     On a pris nos...
                                                                                                         On s'est baladés autour des pré salés
On s'est reposés dans les ports
Ancien monastère bénédictin de La Réole
On a mangé des moules en plein soleil à Audenge avec un blanc très frais, on est rentrés au camping en zigue-zague roue contre roue...et puis on a pris la porte pour un au-revoir.

Les hérons cendrés, les aigrettes, les milans noirs...et ce satané coucou à qui j'aurais bien tordu le cou et qui toute la nuit cherchait quelqu'un avec qui jouer à cache-cache ; toute une population qui n'en a rien à faire du mariage royal, de Strauss, du grand Kahn et du fromage de Hollande.

dimanche 17 avril 2011

PATISSERIE D'ANDREA : LE PUDDING AU PAIN PERDU

Pour cette recette sucrée : les indispensables du placard/frigo : raisins secs (quand le paquet est entamé, conservés dans un tupperware au frigo), les oeufs, le sucre, le lait et le pain sec que je garde dans la poche en tissu.

Dans un saladier moyen, mettre le pain à ramollir auquel on peut ajouter les restes de pain de mie, de pain d'épice rassi ...Faire gonfler les raisins secs dans un bol d'eau tiède. Quand le pain est bien ramolli l'écraser à la fourchette pour homogénéiser les différentes mies et croûtes, ajouter 3 cuillères à soupe de  sucre en poudre, les raisins secs bien essorés, parfumer avec ce que vous aimez (rhum, zeste d'orange ou citron bien hâchés...). On peut ajouter/remplacer les raisins par d'autres fruits secs (abricots, pruneaux, noix etc.).
Ajouter un oeuf entier. Bien mélanger le tout à la fourchette.
Dans un moule à cake placer le papier sulfurisé beurré ou huilé et verser la préparation.
Le four sera préalablement chauffé 10 mn thermostat 5/6. Faire cuire environ 25 mn. Vérifier la cuisson avec une brochette métallique.  Si vous trouvez qu'il manque quelques minutes de cuisson, éteignez le four et laissez-le refroidir avec le moule à l'intérieur.

Ce pudding est excellent pour un goûter, un petit déjeuner du dimanche ou en dessert avec une crème anglaise.

samedi 16 avril 2011

Mises en bouches : La tapenade

C'est l'heure de l'apéro aux terrasses ! Je fais depuis des années la même recette avec les ingrédients de base que je renouvelle chaque fois qu'ils s'épuisent :
Une petite boîte d'olives vertes aux anchois,
3 filets d'anchois à l'huile ou conservés dans du sel (à faire dessaler dans l'eau 1/2 h avant)
1 cuillère à café de câpres,
1/2 jus de citron,
1/2 gousse ou 1 gousse entière d'ail suivant la quantité de tapenade qu'on veut faire,
2 cuillerèes à soupe d'huile d'olive.
Mixer le tout et servir dans des ramequins ; chacun étale cette tapenade sur les tartines de pain grillé.
On se régale !

mercredi 13 avril 2011

INFO RADIO : L'EPOPEE DE GILGAMESH


tablette relatant la légende de Gilgamesh en écriture cunéiforme.
 Nous finissons notre repas et après une journée de travail, la gym rajoute une couche à ma lassitude.  La voix traînante de Kathleen Evin sur France Inter retient pourtant mon attention assoupie. Hier soir il était question dans « l’humeur vagabonde »  de l’épopée de Gilgamesh ; Abed Azrié, musicien et chanteur syrien  vient d’enregistrer un CD+DVD à l’institut du monde arabe. Il est l’invité de l’émission.
Chaque fois que les Sumériens sont cités, je suis renvoyée à l’échec à l’oral de ma deuxième année de droit : l’examinateur n’a pas entendu le son de ma voix ce jour-là. Je suis restée muette sur  ces fichus sumériens  et leur code d’Hammurabi ! OK j’avais déjà choisi d’orienter mes études vers une carrière plus courte et plus concrète pour convoler avec l’homme de ma vie mais n’empêche que ces peuples vieux de 3000 ans avant JC me poursuivent toujours de loin en loin.
Je reconnais que je suis assez fascinée par l’histoire des religions, quoique qu’athée « Oh grâce à Dieu » comme le disait Ferrat.  Ce qui m’intéresse dans ça c’est que les religions parlent des hommes. Quand je visite une chapelle romane, une cathédrale, c’est l’homme que je vois, son œuvre transcendée, son effort. L’histoire des mythes est universelle et nous relie tous. On devrait l’ enseigner à l’école primaire. J’apprends que Jean Bottero (historien mort en 2007) était un spécialiste des sources de la Bible, qu’il était Dominicain et qu’il a été suspendu par sa hiérarchie pour avoir refusé d’attester de l’historicité de la Genèse. Il  a été contraint de redevenir laïc. C’est lui qui a traduit l’histoire de Gilgamesh, la première épopée de l’histoire de l’humanité, apparue 5000 ans avant JC, avec l’histoire du déluge itou itou (si vous voulez aller la voir à la médiathèque, c’est la tablette d’argile n°11).  Evidemment cette antériorité n’a pas été du goût de l’église.
Cette épopée du roi Gilgamesh, roi d’Uruk (actuel Irak) a été enrichie dans le temps, civilisation après civilisation (ce mythe se retrouve dans la légende d’Ulysse) jusqu’à devenir un récit mythologique dans lequel les grecs, les romains et les trois monothéismes ont pioché.
L’histoire a été brodée… un homme va être modelé par une femme qui le sauve, qui le rend intelligent (le contraire de la bible !) ça me plaît assez ! Enkidou vit en harmonie avec la nature, sauve les animaux des pièges. Un roi envoie une femme pour sauver cet homme. La femme est initiatrice de la civilisation ; elle initie l’homme à un stade au-delà de la condition masculine (grâce à sa maternité). Elle lui dit, après l’initiation « mange du pain, bois du vin ». Ah oui là il y a beaucoup de similitudes avec la Bible…
La légende du roi Gilgamesh et d'Enkidou est emblématique d’une quête vers l’amour, l’amitié au travers des diverses épreuves. Beaucoup de religions se sont passionnées pour cette légende millénaire mais cela n’était pas très bien vu.
La grande ziggurat d'Ur (Sud de l'Irak)
Abed Azrié nous dit que cette légende est l’histoire d’un cheminement de l’homme vers la sagesse. Il évolue d’une religion où les dieux sont multiples vers des religions pré monothéistes. La question qui est posée dans cette histoire de Gilgamesh est celle de l’effort que produit l’homme pour changer sa vie. Aprés la mort d'Enkidou son ami, Gilgamesh va devoir dépasser sa douleur. C'est la leçon du mythe : en passant par l’effort on devient autre chose, on devient un homme de sagesse et de connaissance.
un dernier effort ; l’homme de ma vie a débarrassé la table pendant que j’écoutais, je ferme le lave-vaisselle, j’appuie sur le bouton. J’ai gagné le droit de comater devant le film TV sur Poupoupidou (un drôle de mésopotanien). Pas mal d’ailleurs ce téléfilm.

Cinq jours à Paris, Suite...

La maison musée du romantisme.
Chacun de nos voyages à Paris est l’occasion d’une découverte et c’est encore mieux quand nous la faisons partager à notre jeune couple de déracinés. D’une fois sur l’autre nous conservons quelques dépliants qui s’entassent derrière les portes de notre « base de lancement » ou WC si vous préférez. De là nous pouvons confortablement, envisager nos futures visites, randonnées et autres escapades.
Nous avions gardé le dépliant du Musée de la vie romantique. Le dimanche 27 mars dernier le temps n’était pas assez sûr pour le pique-nique que nous avions prévu sur les bords de Marne (ce sera pour une autre fois ; à mettre dans la base de lancement !).
Nous nous sommes donné rendez-vous dans le 9ème arrondissement à midi. Nous croisons une troupe de personnes, équipés de cahiers et stylos qui traquent des informations en vue d’un rallye culturel/découverte. L’allée pavée conduit à une maison aux volets vert tendre. Cet hôtel particulier était la propriété du peintre Ary Scheffer et de son neveu par alliance Ernest Renan. Il évoque depuis 1987 l’écrivain George Sand. La partie cour est bordée de petites constructions dont nous apprenons ensuite qu’il s’agit d’anciens ateliers où Ary Scheffer travailla de 1830 à 1858. Dans ces lieux il reçut Chopin, Liszt, Lamartine, Tourgueniev, Delacroix…De quoi rêver !
Une glycine démarre sa floraison  sur les murs. Un petit jardin avec tables et chaises permet aux visiteurs de se poser. Sous une verrière attenante à la maison une grotte fait chanter une goutte après l’autre.
L’intérieur est meublé, restauré avec beaucoup de goût : les papiers peints, les tentures  donnent une impression d’authenticité. Dans les vitrines on peut voir des bijoux ayant appartenu à George Sand, un moulage de son bras, la main de Chopin… Je suis intriguée par une technique de peinture qu’a explorée George Sand : plusieurs œuvres des dendrites qu’elle a réalisées sont exposées. Les taches aléatoires faites à l'aquarelle (écrasée entre deux feuilles) sont reprises au crayon ou à la plume pour figurer la plupart du temps des paysages avec des montagnes, la végétation et des torrents ; on découvre de petits personnages (ses petites filles et leur chien Fadet) qui apparaissent perdus dans l’immensité du décor de la nature.
Ce lieu me laisse une véritable impression de quiétude et d’enchantement…On est morts de faim. Nous nous attablons à la terrasse d’une pizzeria encore déserte et profitons d’un soleil pâle avec la chaleur artificielle d’un radiateur parasol.

Conserves

Pour conserver un ½ citron.
J’ai expérimenté le truc et ça marche ! Pour conserver ½ citron et permettre une utilisation ultérieure le truc consiste à mettre le citron, partie « pulpe » dans un peu de sel au fond d’ un petit ramequin et au frigo. Vous constaterez la longévité de votre citron même après plusieurs semaines.

mercredi 6 avril 2011

MES CLINS D'OEIL

HISTOIRES DE GENDARMES...Je suis rassurée, on est bien gardés !

Ce matin, au jardin j'ai rencontré deux gendarmes faisant le pied de grue (si je peux m'exprimer ainsi) ...sur la murette.


lundi 4 avril 2011

MISE EN BOUCHE

Charlotte printanière
Le printemps stimule nos papilles ; on a envie de retrouver des sensations, des goûts qui s’étaient assoupis durant l’hiver. J’ai tenté Dimanche une entrée fraîche, à faire 2 heures avant de passer à table.
Pour 6/8 personnes

§  6 tranches de pain de mie Grillé,
§  1 fromage de chèvre frais (250 g)
§  16 olives noires
§  6 feuilles de gélatine  (ou, si vous préférez de l'Agar Agar * à base d'algues c'est plus naturel )
§  2 courgettes
§  2 tiges de basilic
§  2 c à s d’huile d’olive
§  40 g de parmesan râpé
§  20 cl de crème liquide très froide
§  Sel et poivre.
                                                                * Merci Maril. pour le conseil !

Faire ramollir la gélatine dans 2 bols d’eau froide : l’un avec 4 feuilles, l’autre avec 2.
Fouetter la crème liquide. L’incorporer au fromage de chèvre frais égoutté. Poivrez et ajouter les olives dénoyautées.
Mettre une feuille de papier sulfurisé d’un moule rectangulaire à cake et tapisser les parois huilées avec les tranches de pain de mie qu’il faut retailler.
Faire fondre les 4 feuilles de gélatine au micro ondes (5 secondes) ou au four et incorporez-les au fromage frais.
Remplir les ¾ du moule avec cette préparation.
Faire cuire les courgettes à la vapeur 8 mn après le déclenchement du sifflet de la cocotte minute (mon ustensile préféré). Mixer les courgettes avec le basilic, le parmesan. Saler. Ajouter les 2 feuilles de gélatine essorées et mélanger bien jusqu’à ce qu’elles soient dissoutes.
Verser dans le moule. Mettre au frais au moins 2 heures.
Servez frais avec quelques feuilles de salade pour la déco et le must est d’accompagner cette terrine d’un coulis de tomates ou de poivrons.
Mon avis : Facile à réaliser, très joli au coup d’œil, léger et parfumé. A tenter sans crainte.







Cinq jours à Paris

Cinq jours à Paris…
Nous avons fait suivre le beau temps dans nos bagages. Il fait très doux à Paris cette fin mars ; sur le balcon de l’appartement prêté par des amis, un lilas commence à fleurir. Le chantier voisin de l’ancien hôpital Laennec est tranquille le week-end de notre arrivée mais la poussière s’est accumulée dans tous les interstices et il va encore falloir de long mois avant que s’achèvent les constructions de la Cogedim dans le 7ème arrondissement. Quelques bâtiments anciens sont conservés au milieu des gravats. Le chien-loup  du gardien de nuit aboie tristement de temps en temps  dans sa cage de 2 m2.
L’arrondissement est tranquille, le Carrefour City est ouvert tout le week-end et tout le monde trouve cela tout à fait normal. Le « Bon Marché »  -qui en a gardé le nom mais pas les étiquettes- est le plus ancien grand établissement de commerce de Paris. La « grande épicerie » est très belle dans ses présentations. Je ne suis pas autorisée à photographier la vitrine des pâtisseries qui est à tomber ! Je me permets de faire un cliché rapide d’une sculpture « La pourvoyeuse d’eau » dans l’entrée de la galerie voisine où un groom galonné veille. L’architecture art déco est magnifiquement restaurée. Tout est mis en scène et chaque étage et ponctué par de grands tableaux abstraits et colorés qui embellissent les murs. Je regarde à peine les articles ; sans  lunettes, les étiquettes restent floues et c’est très bien comme ça. Je me contente du spectacle des agencements, des détails de la verrière. C’est vraiment superbe.
"La pourvoyeuse d'eau" au Bon Marché.