Comme je l'écris en fin de l'article "INFORADIO" consacré à la colère de F. ROLLIN, je suis captivée plus tard dans la journée par la rubrique de l'émission de France Inter "La tête au carré" que j'écoute plus souvent maintenant que l'heure de la "jubilacion" a sonné pour moi.
Donc il est question de la maladie de Parkinson et là, bien sûr j’ai aussitôt tendu l’oreille en pensant à mon ami Michel.
On y entend un chercheur basé à San José
(Californie) pour un article paru dans la revue scientifique
« Nature » (souvent citée sur France Inter par le médecin chercheur Jean-Luc AMEISEN qui grimpe sur les épaules de Darwin tous les samedis après-midi).
J’ai donc appris que : << l’alpha-nucléine est une
protéine qui forme diverses structures qui sont à l’origine de différentes
maladies >>. Une comparaison est faite avec les pâtes alimentaires –le gars
vulgarise- et c’est pas plus mal : ainsi comme les pâtes qui se déclinent
en Linguines, Spaghettis…, les protéines Tau sont constituées de fibres
différentes qui ont des surfaces différentes. Avec le temps, des
agrégats se forment et se propagent (comme un virus) d’un neurone à l’autre (ça
se passe dans le cerveau) et, au fil du temps, les neurones dégénèrent. Il faut
savoir que : <<parmi les formes que nos protéines adoptent il y en a qui sont
propres à s’agréger >>.
Les recherches ont eu lieu avec des expériences sur les
rongeurs et il a été constaté le développement du « Parkinson » ou
d’une atrophie.
100 000 à 150 000 personnes sont touchées
en France par cette maladie. Le travail est déjà en cours pour la transposition sur
l’homme. Il reste une étape à franchir pour valider les recherches en cours
avant de les transposer définitivement sur l’homme : faire des
prélèvements sur le cerveau.
Avec cette avancée, l’intérêt de la découverte est aussi que
le diagnostic pourra être posé bien en amont, avant la dégénérescence des
neurones.
La maladie d’Alzheimer fait aussi partie des
« Tau-pathies » et pourrait donc être aussi traitée.
Il n’a pas été fait mention d’un traitement dans l’immédiat
mais il semble que la chose soit très près d’aboutir.Courage Michel, il y a de l'espoir.
Vive la science !