Kélerdut - Domaine des Rochers.

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mercredi 13 avril 2011

Cinq jours à Paris, Suite...

La maison musée du romantisme.
Chacun de nos voyages à Paris est l’occasion d’une découverte et c’est encore mieux quand nous la faisons partager à notre jeune couple de déracinés. D’une fois sur l’autre nous conservons quelques dépliants qui s’entassent derrière les portes de notre « base de lancement » ou WC si vous préférez. De là nous pouvons confortablement, envisager nos futures visites, randonnées et autres escapades.
Nous avions gardé le dépliant du Musée de la vie romantique. Le dimanche 27 mars dernier le temps n’était pas assez sûr pour le pique-nique que nous avions prévu sur les bords de Marne (ce sera pour une autre fois ; à mettre dans la base de lancement !).
Nous nous sommes donné rendez-vous dans le 9ème arrondissement à midi. Nous croisons une troupe de personnes, équipés de cahiers et stylos qui traquent des informations en vue d’un rallye culturel/découverte. L’allée pavée conduit à une maison aux volets vert tendre. Cet hôtel particulier était la propriété du peintre Ary Scheffer et de son neveu par alliance Ernest Renan. Il évoque depuis 1987 l’écrivain George Sand. La partie cour est bordée de petites constructions dont nous apprenons ensuite qu’il s’agit d’anciens ateliers où Ary Scheffer travailla de 1830 à 1858. Dans ces lieux il reçut Chopin, Liszt, Lamartine, Tourgueniev, Delacroix…De quoi rêver !
Une glycine démarre sa floraison  sur les murs. Un petit jardin avec tables et chaises permet aux visiteurs de se poser. Sous une verrière attenante à la maison une grotte fait chanter une goutte après l’autre.
L’intérieur est meublé, restauré avec beaucoup de goût : les papiers peints, les tentures  donnent une impression d’authenticité. Dans les vitrines on peut voir des bijoux ayant appartenu à George Sand, un moulage de son bras, la main de Chopin… Je suis intriguée par une technique de peinture qu’a explorée George Sand : plusieurs œuvres des dendrites qu’elle a réalisées sont exposées. Les taches aléatoires faites à l'aquarelle (écrasée entre deux feuilles) sont reprises au crayon ou à la plume pour figurer la plupart du temps des paysages avec des montagnes, la végétation et des torrents ; on découvre de petits personnages (ses petites filles et leur chien Fadet) qui apparaissent perdus dans l’immensité du décor de la nature.
Ce lieu me laisse une véritable impression de quiétude et d’enchantement…On est morts de faim. Nous nous attablons à la terrasse d’une pizzeria encore déserte et profitons d’un soleil pâle avec la chaleur artificielle d’un radiateur parasol.

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